Conférence pour membres seulement
L'œil humain, avec sa pupille, sa lentille et sa rétine, est une machine remarquablement complexe. Grâce à lui, nous pouvons capter la lumière émise par les étoiles, les planètes, les galaxies, et même des objets plus lointains. Cependant, il a ses limites. C’est là qu’intervient le télescope et beaucoup de personnes ont de la difficulté à optimiser l’observation visuelle. C’est un apprentissage en soi. Je vous invite à mieux comprendre le fonctionnement de notre œil et découvrir des trucs pour mieux observer notre univers.
Physicien de formation de l’Université de Montréal, Allan Rahill a terminé ses études de 2e cycle en sciences de l’atmosphère pour devenir météorologiste à Environnement et Changement Climatique Canada (ECCC). Sa carrière l’a mené d’un bout à l’autre du pays, mais il a surtout œuvré au Centre Météorologique du Canada (CMC) à Dorval.
Étant un astronome amateur dans l’âme depuis sa jeunesse, Allan Rahill s’est intéressé à l’optique, l’électronique et la mécanique. Il a construit plusieurs télescopes automatisés. Son engouement pour l’observation du ciel profond, limitée par les caprices de la météo, l’a amené à se questionner sur les éléments du temps les plus favorables à l’observation. Ayant accès aux super-ordinateurs du CMC, il a développé en 2000 un système de prévisions dédié à l’astronomie, reconnu en Amérique du Nord comme étant LA source d’informations météo pour les activités en astronomie visuelle.